On évoque souvent sport et business dès que l’athlète tourne la page des compétitions pour passer par la (délicate) phase de reconversion. Mais l’envie de créer, d’innover arrive aussi concomitamment à une carrière de haut-niveau. Sauf que sans réseaux, conseils judicieux et avisés, qu’ils soient juridiques, financiers ou administratifs, plus difficile est de franchir la barre de la concrétisation. Très ancré dans le secteur sportif, l’établissement bancaire a choisi de créer un programme de mentorat spécifiquement dédié aux sportives. Et d’embarquer – entre autres – la navigatrice Alexandra Barrier, installée à Nice, dans l’aventure.
Créer son entreprise se révèle souvent (toujours) être un challenge. Mais celui-ci est peut-être plus compliqué dès lors que l’on est un athlète de haut niveau, concentré sur son entraînement et ses performances. Après tout, qui de mieux qu’un sportif pour inventer le produit, le service disruptif qui va servir toute une discipline ?
Logique et facile… sur le papier. Car passer de l’idée au concret n’est pas davantage aisé simplement parce que l’on sait très bien de quoi on parle. Convaincre financeurs, associés potentiels, services administratifs exigent temps et patience. Ce dont l’athlète ne dispose pas à foison. Un constat relevé par la Banque Palatine – membre du groupe BPCE, lequel est très impliqué dans le sport en étant notamment partenaire officiel des JO 2014 – ce qui le fait être en contact régulier avec ces problématiques.